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JACQUES MOIGNARD ET LA DÉPÊCHE DU MIDI : LA POLITIQUE A L' ANCIENNE

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Un grand classique de la politique locale, à l'approche des élections municipales : les pages du Journal de la Démocratie se couvrent de clichés singulièrement répétitifs, illustrant les prouesses de la municipalité socialiste sortante : rues fleuries, travaux de voirie, inaugurations de commerces, départ de rallye, vernissages d'expositions de photographies du maire ou de ses plus proches amis ( dont le correspondant local de la Dépêche du Midi, M. Bolhy ). Tout est bon pour faire flamboyer nos édiles ou leurs obligés.  M. Moignard à l'expo de M. Bolhy (La Dépêche) On a beau savoir que la DDM est un journal d'opinion, radical socialiste, qui sert (et c'est de bonne guerre) ses intérêts politiques et ceux de ses affidés, on ne peut s'empêcher de sourire devant cette naïve avalanche de portraits en pied des élus sortants (voir plus bas), dont on finirait presque par croire qu'ils habitent Montech et gèrent au plus juste les lourds impôts dont ils a

INTERVIEW CANDIDATURE PETIT JOURNAL 82

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Vous êtes candidat  aux prochaines élections municipales à Montech. Pouvez-vous nous en dire plus vous concernant ? Eric Lagrange.  Je suis toulousain de naissance et j’ai vécu en Lomagne, berceau de mes ancêtres paternels, avant de m’installer à Montech. Je suis père de deux enfants. J’ai occupé des fonctions de cadre commercial dans des sociétés internationales avant de devenir chef d’entreprise. Je suis également administrateur de plusieurs associations, notamment du cercle de réflexion libéral « 1742 ». Politiquement, comment vous situez-vous ? Je suis d’une droite libre et je milite pour le mouvement Objectif France dont je suis le délégué départemental. Objectif France est présidé par un entrepreneur, Rafik Smati, figure de proue de la résistance fiscale, et vice-présidé par le célèbre général de gendarmerie B. Soubelet, sanctionné par le gouvernement Hollande pour avoir dénoncé l’insigne faiblesse des moyens consacrés à la sécurité des Français, notamment ceux des

OPÉRATION COQUELICOTS : LA MAJORITÉ MUNICIPALE A BIODIVERSITÉ VARIABLE

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La mairie de Montech a décidé d'apporter son soutien, sur proposition de M. Rousseaux , à l'association  Nous voulons des coquelicots, qui appelle à l'interdiction des pesticides de synthèse. Dont acte.  Notez toutefois dans un coin que le président de la LPO (Ligue de protection des oiseaux) soutient, comme M. Rousseaux, l'action de cette association. M. Rousseaux, conseiller municipal délégué à l'environnement, est un partisan enfiévré des éoliennes en général, de celles de Montech en particulier, en même temps nous dit-il qu'un défenseur indéfectible de la biodiversité.  Ces deux positions sont incompatibles. Les futures éoliennes de Montech sont considérées par l'Etat (et la LPO) comme massivement destructrices de notre faune locale, à tel point que les Autorités ont accordé à leur exploitant une exceptionnelle et cruelle dérogation à la destruction d'une centaine d'espèces protégées ! La liste exhaustive des futurs cadavres légaux (g

TOURISME à MONTECH : LE CANAL OU LES EOLIENNES INDUSTRIELLES, IL FALLAIT CHOISIR

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La renaissance (partielle) de la pente d'eau va faire de Montech, moyennant quelques 3 millions d'€, un spot touristique de premier plan, avec retombées économiques et de " notoriété " à l'avenant. C'est ce qu'affirme Jacques Moignard, maire de Montech. Selon lui, cette réhabilitation esthétique, n'incluant pas la remise en fonctionnement du système d'ascenseur à péniches, devrait remplir le camping municipal. Nous ne demandons qu'à partager son enthousiasme. Mais ce que se garde de dire Jacques Moignard, c'est que ce " parcours touristique " dont la véritable vedette est   le sublime Canal des Deux-Mers sera surplombé dans deux ans par les monstruosités de ferraille et de béton (plus hautes que les silos de Golfech) qu'il a contribué activement, comme président de la Communauté de communes, à implanter sur les terres montéchoises, à quelques mètres du Canal .  Peut-on, en même temps, travailler au saccage de not

PS 82 : premier jour de campagne, premier reniement

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Le 8 juillet, Olivier Faure, patron du PS, déclarait à la presse qu'aucune alliance n'était possible entre son parti et LREM pour les municipales de mars 2020.  Il avait ajouté :  « S'il en est qui considèrent que cette politique-là (celle d'E.Macron) est une politique qu'ils peuvent soutenir, alors ce que je leur dis c'est qu'il faut qu'ils partent à La République en marche, il faut qu'ils considèrent que leur place n'est plus chez les socialistes, n'est plus à gauche ». Les micros étaient à peine coupés que les socialistes du Tarn-et-Garonne s'alliaient , pour les municipales de Montauban, au PRG, parti qui a soutenu E. Macron en 2017 (et réciproquement ), fourni plusieurs ministres à ses gouvernements successifs et bénéficie aujourd'hui encore d'un portefeuille  chez Edouard Philippe...  Comment soutenir plus activement Emmanuel Macron qu'en étant son ministre ?  Selon les propres critères d'Olivier Faur